La culture du citron n’est pas réservée aux heureux Mentonnais. Si vous disposez d’une pièce fraîche et lumineuse en hiver, vous obtiendrez, vous aussi, vos propres citrons.
Qu’il soit grimpant, buisson où couvre sol, chaque variété nécessite des gestes différents.
Costaud… frileux
En pleine terre, un seul citronnier suffit aux besoins de plusieurs familles, même gourmandes de tartes au citron, de tajine, de jus et de marinade de poisson cru. Il peut atteindre 8 mètres de hauteur. Le tailler est peu utile à sa fructification. Cela sert surtout à rendre le haut de l’arbre accessible autrement qu’avec une échelle de pompier. En dessous de -1 °C, les fruits se détériorent, les fleurs meurent. À -3 °C, c’est l’arbre lui-même qui est en péril. En dehors de la côte méditerranéenne, vous cultiverez le citronnier en pot. Bien conduit, il atteint 2 ou 3 mètres de haut. Il produit alors assez de fruits pour une famille.
À repérer avant l’achat
Avant de vous décider, observez le feuillage. De mai à octobre, les feuilles doivent être vertes et vigoureuses. En hiver, un feuillage un peu décharné n’est pas inquiétant. Il manque juste d’un peu de lumière. En revanche, fuyez les sujets garnis d’amas blancs sur les feuilles (cochenilles), et ceux dont les fruits semblent pourrir sur pied (moniliose).